Tourisme vert : de quoi retourne le concept ?

Des amateurs, et surtout des respectueux de la nature, ont donné lieu au tourisme vert qui serait apparu en 1983. Cet écotourisme est destiné aux visiteurs soucieux de l’environnement, dans des zones naturelles qui ne connaissent pas encore le tourisme de masse. Ces visiteurs vont profiter de la nature et de ses caractéristiques culturelles, notamment la visite de sites naturels exceptionnels, les grands espaces écologiques à apprécier, jardins écologiques, réserves naturelles urbaines, exploration de la faune et de la flore durant des randonnées agréables et utiles : agréables pour ce que la nature offre comme beauté et bien-être et utiles parce que c’est un voyage responsable, où le tourisme a un faible impact sur l’environnement.

Le tourisme vert consiste également à voyager en croisière pour les amoureux du grand bleu, en destination d’une ou de plusieurs îles du monde entier où une multitude d’activités est offerte, telle que la plongée et l’exploration du monde marin. Le tourisme vert permet de faire des voyages sur-mesure, seuls ou accompagnés par des guides-accompagnateurs.

L’écotourisme est un voyage dans des environnements naturels, où chacun est responsable des ressources et du bien-être des populations et où la préservation de la nature est un devoir. C’une forme de tourisme durable basé sur l’exploration de la nature, telle que l’écosystème, l’agrosystème et le tourisme rural.

Activités principales du tourisme vert

Le but principal du tourisme vert, est la découverte de nouveaux paysages ou l’observation d’espèces peu connues, tels que des lions ou des éléphants au Kenya, ou alors l’étude des oiseaux ou des baleines, la découverte des fonds marins, dans le respect des écosystèmes. Ces activités doivent, dans la mesure du possible, contribuer à restaurer cet environnement, d’une manière volontaire en tant que geste de « remboursement de la dette écologique » généré par ce tourisme, qui veut diminuer son empreinte écologique.

Eco-hébergement

Toujours dans le même esprit, après avoir fixé votre activité désirée et l’endroit que vous avez envie de découvrir, il faut penser à louer une résidence écologique. Il s’agit d’un hébergement touristique, répondant aux critères de respect de l’environnement. Informez-vous sur les différentes catégories d’hébergement écologique : éco-gîte, éco-hôtel, écolodge, éco-village de vacances, éco-auberge de jeunesse, etc. Le but est de limiter l’impact sur l’environnement.

Ces hébergements écologiques utilisent des produits bio dans le nettoyage et possèdent des espaces intégralement non-fumeur. L’éclairage et le chauffage se fait avec les énergies renouvelables, telle que l’éolienne ou l’énergie photovoltaïque. La nourriture est à base de produits bio et locaux. Il existe de plus en plus de formules et de guides de bonnes pratiques, qui prennent en compte la biodiversité dans les hôtels.

Responsabiliser le voyageur

Le tourisme n’a plus l’objectif de découvrir d’autres lieux et des cultures différentes. C’est devenu une occasion de vivre l’expérience de la nouveauté qui combine argent, distance, dépaysement, sécurité, monde connecté, etc. Des milliers de touristes sollicitent les lieux les plus chargés d’histoire. Ils cherchent une émotion pour quitter leur quotidien, plus de nature, plus d’écologie, plus de sensation, plus de virtuel, plus de surprises. Mais en parallèle, ils prennent l’avion, exigent une connexion Wi-Fi. Le confort du monde moderne ! En outre, il faut éduquer les voyageurs sur l’importance de la conservation, le respect de la diversité culturelle et ses liens à l’environnement.

L’écoresponsabilité du voyageur doit être soulignée. Il doit coopérer avec les autorités et populations locales, pour que l’activité écotouristique soit doublement bénéfique. Il doit apporter une réponse aux besoins locaux de développement et aux besoins de conservation de la nature.

Pour de nombreux pays, le tourisme vert n’a pas seulement le but de financer la protection de l’environnement, mais il est devenu un secteur moteur d’une économie nationale, et un moyen de générer des revenus. Dans certains pays tels que le Kenya, l’Équateur, le Népal, le Costa Rica et Madagascar, il est devenu une source importante de devises.